Résumé :
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L'aspect m├®dicosocial de la d├®ficience mentale n'oppose pas, bien entendu, l'aspect m├®dical ├á l'aspect social. Les deux approches sont compl├®mentaires. La notion de handicap, notion essentiellement neutre, d├®pourvue de connotation ├®tiologique particuli├¿re, permet d'aborder le probl├¿me concr├¿tement avec sa dimension r├®paratrice. L'aide ├á porter aux sujets d├®ficients se d├®cline de mani├¿re diverse en fonction de l'├®valuation du degr├® de handicap, ├®valuation confi├®e ├á une structure ayant mission d'expertise : la COTOREP. Il s'ensuit, au plan pratique, des propositions d'admission en centres sp├®cialis├®s, centres organis├®s autour de la vie collective d'une part, et d'une activit├® professionnelle possible d'autre part. Ce n'est qu'un des aspects du probl├¿me, car autour de la personne handicap├®e se construit tout un r├®seau, associant ├®quipes ├®ducatives, ├®quipes d'animation et, autant que faire se peut, les familles, dont l'attitude est souvent ambivalente. Enfin, les associations constituent un relais ext├®rieur bien n├®cessaire pour un sujet d├®muni d'appui ou d'accueil temporaire en dehors de l'├®tablissement o├╣ il est admis. Se cr├®e, de cette mani├¿re, une dialectique f├®conde entre le dedans et le dehors, l'individuel et le collectif, le milieu de travail et un milieu ┬½ hors travail ┬╗, souvent difficile ├á am├®nager, tant peut ├¬tre grande la solitude du sujet d├®ficient. L'aspect m├®dicosocial est donc le re┬»et de ce qu'une soci├®t├® telle que la n├┤tre se doit de proposer ├á celui ou celle pour qui la diff├®rence, qu'elle soit acquise ou de naissance, est souvent incontournable et ne doit pas devenir un pr├®texte au rejet et ├á l'exclusion.
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